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Dans la panique, ils se perdent de vue. Malgré ses demandes répétées, personne n’aide Lili à retrouver sa peluche préférée. Puis le niveau de l’eau se met à monter, monter, monter ! De son côté, Nounou, dépité par l’absence de Lili, est recueilli sous terre, par une taupe et un lapin. Les deux amis vont-ils pouvoir se retrouver ?
Les parcours de Lili et Nounou, contés de chaque côté de ce livre réversible, montrent que deux histoires très différentes peuvent mener au même endroit. Pour renforcer ce sentiment, le texte est identique des deux côtés (à une exception près) laissant les images emporter le lecteur dans une direction puis dans une autre.
Voici comment est né « Le grand débordement » :
Au début, il y avait des chats, parce que les chats n’aiment pas l’eau et que des chats de gouttières qui se réfugient sur les toits, c’est une évidence. Mais Lili était bien seule dans cette histoire d’inondation… Alors, il y eut Nounou.
Et, comme Sandra Edinger voulait que le doudou soit recueilli par des animaux au cours de la catastrophe, garder les chats n’avait plus vraiment de sens dans l’idée de raconter la survie de deux groupes différents. Les chats sont donc devenus des êtres humains.
« Le Grand Débordement » était un tout petit livre. Le plus petit possible pour ne pas donner trop de travail à son auteur. Absorbée par l’histoire, il arrive même à Sandra de laisser le dessin pour plus tard et d’utiliser des points de suspensions.
Finalement, l’album qui paraît demain est grand. Il met en scène une petite fille et sa famille d’un côté, un doudou, une taupe et un lapin de l’autre. Il y a eu beaucoup de chemin parcouru entre l’idée de départ et le résultat final. Les observateurs remarqueront qu’il reste quand même un chat dans l’histoire. Vous chercherez, il apparaît sept fois !
Texte de et illustrations de Sandra Edinger
Poids | 0,5 kg |
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Dimensions | 22 × 31 cm |
Nbre de pages | 56 pages |